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Leur exemple, leur héros
02:44
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Leur exemple, leur héros :
Comment croire en la vie quand la guerre est partout,
Pour une flaque visqueuse, pour un dieu, pour des clous,
pour de vieilles broutilles dont on ne sait même plus
le pourquoi, le pour qui dans l'histoire s'est perdu.
Si les hommes sont tous frères ils sont tous orphelins
Et se choisissent comme repères les batailles, les vilains.
Ils fêtent leurs guerres le 8 mai, le 6 juin.
Ils donnent à leurs rues des noms de généraux.
Leurs exemples, leurs héros.
Ils aiment dire faire cela par devoir de mémoire,
Se souvenir de ne plus mener à l'abattoir,
Un peuple, un continent, parfois le monde entier,
La paix est un détail si facile à oublier...
Est-ce au nom de la paix que planqués dans des bunkers
Ils s'acharnent à créer les pires horreurs ?
Ils seront donc en guerre jusqu'à que sonne leur heure,
Il ne sera jamais meilleur que le pire des animaux
Leur exemple, leur héros.
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2. |
Défrustration nocturne
03:02
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Défrustration nocturne :
Défrustration nocturne débutante diurne au croisement de ces rues
Cette double X à eu le jolie réflexe de m'obséder la tête
Se me faire oublier l'ex le temps d'une galipette.
Défrustration nocturne... sans bonheur brut...
Défrustration nocturne à petits shoots de rhum
Jusqu'à rendre la bile, à chialer comme un homme
Cherchant à supprimer ces frustrations ses regrets...
Défrustration nocturne au lendemain si laid.
Défrustration nocturne faite de musique, de notes
Et balancer à la hâte des mots sur le bloc notes
Si les notes s'envolent et que les mots les collent
Alors peut-être, alors serai-je un homme.
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3. |
Le Majeur Magique
03:50
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Le Majeur Magique
J'aime mon pouce qui me fait avancer
Quand du bord de la route il vous demande d'arrêter
Vos vides voitures pour m'inviter à y monter
"Où allez vous ? Ca ne pouvait mieux tomber !"
J'aime aussi mon index quand il me tourne les pages,
Un peu moins mon annulaire qui regrette le mariage,
J'aime mon auriculaire quand il me répète tout
Mais celui que j'aime par dessus tout :
C'est le majeur magique
Je l'exhibe aussi haut que possible le jour et la nuit.
Il faut bien avouer que les occasions ne manquent pas
De lui faire prendre l'air de rage ou d'effroi,
Présent en permanence en boucle dans les médias
La bêtise, l'arrogance, le mensonge, la foie,
L'opulence vaniteuse de l'élite autoproclamé,
Ces illégitimes directeurs de pensée,
Donneurs de leçons jamais contrariés.
Qui a essayé c'est vite vu censuré.
Je lève mon majeur à la face des banksters ,
Je le lève bien plus haut que pour le roi des gangsters,
Esclavagistes modernes, créateurs de misère,
Misanthropes pathétiques installés en première.
Tranquille à l'abri à se gaver,
A nous regarder saigner, trimer, crever.
A nous regarder nous combattre nous diviser
Quand il faut s'unir et leurs dire : assez !
De ton majeur magique
Dis leurs tout est fini on reprend en main la partie.
Je lève mon majeur aux bâtisseurs de génies
Qui érigent sur les plages de l'ile aux tsunamis
Des cathédrales à la gloire du dieu nucléaire
Et qui s'étonnent quant elles se retrouvent par terre
Balayées comme de vulgaires châteaux de cartes
Quand la nature pour nous réveiller nous colle une tarte
Etes-vous fous ? Inconscients ou débiles ?
Elle reprendra toujours en main la partie
De son majeur magique
Elle se fera trembler, la Terre, jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un champs de ruines...
Face à la haine, au racisme, à ceux qui le hiérarchisent,
Face aux églises, aux prophètes, face aux soldats de la foie,
face aux gouvernants, aux politiques, aux tireurs de ficelles
Qui dans l'ombre modèlent un monde de profit,
Face aux moutons qui cèdent à leurs sirènes,
Face aux pigeons qui croient sans remettre en question :
Je lève mon majeur.
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4. |
Un rêve
03:27
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Un rêve
J'ai fait un rêve
Au milieu d'une nuit d'insomnie
Comme une trêve
L'espoir dans la nuit
D'une caresse
Gommant les maladresses
La tristesse
Le manque
Mais ce n'est qu'un rêve
Un putain de rêve
Qui laisse la place
Au silence
Au vide
Au froid
A la misère
D'avoir cru vivre toujours
Dans un joli rêve
Brutal réveil
Je tague
Superbe tempête
Qui prend tout l'être
Le coeur
Le corps
La tête
Sachez bien mes amis
Si une belle passe par là
A nouveau je vous quitterais
Et vous ne me retiendrez pas
Non vous savez maintenant
Que toujours je reviens
Incapable de rêves
Au milieu
Des nuits
D'insomnie.
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5. |
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Rien de plus qu'hier... ...Pas moins
Des messages sans réponse, des oublies, des remises à demain
Et au petit matin
Rien...
De plus qu'hier pas moins,
J'ai dormi c'est certain.
Aujourd'hui comment je vais ?
Bien !
Dans un monde en faillite qui se meurt petit à petit,
Je reste ouvert et attentif,
Je guette la belle surprise.
Dans un monde en faillite qui se meurt petit à petit,
Je guette la belle surprise
Parfois la provoque aussi
Au risque de messages sans réponse, d'oublies, de remises à demain
Et au petit matin
Toujours rien...
De plus qu'hier pas moins
Son fantôme en bonjour quotidien
Et ton indifférence en copain.
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6. |
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Un dimanche matin (du bonheur brut)
Un dimanche matin un rayon de soleil perce la fenêtre
Et sans vient mourir sur tes rebondies blanches fesses
Quand tu ouvres les yeux j'ai le sourire niais des gens heureux
Et tu me le rends bien
En ce jour naissant il n'y a pas de peut être, pas d'incertitude, pas de belle promesse
Pas de pour toujours, pas de tous les jours aucun ce sera bien
Il y a juste un instant le temps en suspend du bonheur brut
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